— Ce n’est pas ma faute !
J’ai des ordres à respecter !
Ce n’est pas moi qui décide.
Le concert à lieu samedi… c’est juste une répétition !
Aller, viens, gamin, dépêche-toi donc… on ne pouvait pas faire autrement, tu sais !
Si tout le monde n’en faisait qu’à sa tête…
Le tenant fermement par le bras, il lui fait presser le pas vers la sortie.
Le directeur soulagé, sermonne l’enfant puis rappelle aussitôt la maman; il la rassure et lui prie de venir tranquillement rechercher son fils !
Elle était déjà sur le chemin lorsque l’appel lui parvient.
Quelques minutes encore et la voici enfin dans l’établissement…
— Que s’est-il passé cette fois ?
— Paul était dans une salle de classe à écouter une élève et son professeur en répétition pour le concert de samedi !
J’ai envoyé immédiatement Béliard pour le récupérer, mais le bus était déjà parti !
— Je n’ai pas pu entendre la fin, maman… C’était si beau…
Et les larmes coulent sur les joues de Paul.
— Oh, mon petit bonhomme, sèche tes grosses larmes de crocodile !
Vous auriez dû le laisser finir d’écouter le morceau, en attendant que j’arrive !
Un enfant qui aime la musique, c’est si rare et si précieux…
Viens mon poète, viens vite me raconter ton aventure et je t’assure que tu pourras aller au concert !
— Mille excuses, chère madame, c’est de la faute du surveillant général qui n’entend rien à l’art et aux talents.
— C’est bien dommage, la rencontre avec le beau nous élève et révèle les désirs ! J’espère que vous prenez conscience que cet après-midi, mon fils était heureux de découvrir une passion…
Ce n’est pas hélas, dans votre vision de la pédagogie.
Bonsoir…
Sans rien dire de plus, n’écoutant pas les excuses confuses et spécieuses du directeur, tout en douceur elle met sa main dans la main de son fils qu’il serre fortement…
Et une fois sortis de l’enceinte de l’établissement…
— C’était si beau, maman, tu sais…
— Oui, mon chéri !
Je n’ai pas été suffisamment attentif à ta sensibilité… Promis, maintenant, je vais te trouver l’école idéale — une Thélème, comme le souhaitait un monsieur qui s’appelait François Rabelais — où tu seras heureux !
— Elle existe, comme mon île mystérieuse ?
— Oui, trésor… presque… très bientôt !
Les larmes de l’enfant se mêlent alors de rires et son visage s’embellit comme un paysage, où naît l'arc-en-ciel… lorsque le soleil gagne sur la pluie !
J’ai des ordres à respecter !
Ce n’est pas moi qui décide.
Le concert à lieu samedi… c’est juste une répétition !
Aller, viens, gamin, dépêche-toi donc… on ne pouvait pas faire autrement, tu sais !
Si tout le monde n’en faisait qu’à sa tête…
Le tenant fermement par le bras, il lui fait presser le pas vers la sortie.
Le directeur soulagé, sermonne l’enfant puis rappelle aussitôt la maman; il la rassure et lui prie de venir tranquillement rechercher son fils !
Elle était déjà sur le chemin lorsque l’appel lui parvient.
Quelques minutes encore et la voici enfin dans l’établissement…
— Que s’est-il passé cette fois ?
— Paul était dans une salle de classe à écouter une élève et son professeur en répétition pour le concert de samedi !
J’ai envoyé immédiatement Béliard pour le récupérer, mais le bus était déjà parti !
— Je n’ai pas pu entendre la fin, maman… C’était si beau…
Et les larmes coulent sur les joues de Paul.
— Oh, mon petit bonhomme, sèche tes grosses larmes de crocodile !
Vous auriez dû le laisser finir d’écouter le morceau, en attendant que j’arrive !
Un enfant qui aime la musique, c’est si rare et si précieux…
Viens mon poète, viens vite me raconter ton aventure et je t’assure que tu pourras aller au concert !
— Mille excuses, chère madame, c’est de la faute du surveillant général qui n’entend rien à l’art et aux talents.
— C’est bien dommage, la rencontre avec le beau nous élève et révèle les désirs ! J’espère que vous prenez conscience que cet après-midi, mon fils était heureux de découvrir une passion…
Ce n’est pas hélas, dans votre vision de la pédagogie.
Bonsoir…
Sans rien dire de plus, n’écoutant pas les excuses confuses et spécieuses du directeur, tout en douceur elle met sa main dans la main de son fils qu’il serre fortement…
Et une fois sortis de l’enceinte de l’établissement…
— C’était si beau, maman, tu sais…
— Oui, mon chéri !
Je n’ai pas été suffisamment attentif à ta sensibilité… Promis, maintenant, je vais te trouver l’école idéale — une Thélème, comme le souhaitait un monsieur qui s’appelait François Rabelais — où tu seras heureux !
— Elle existe, comme mon île mystérieuse ?
— Oui, trésor… presque… très bientôt !
Les larmes de l’enfant se mêlent alors de rires et son visage s’embellit comme un paysage, où naît l'arc-en-ciel… lorsque le soleil gagne sur la pluie !
FIN de l’histoire du violon.
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C'était Le violon, extrait des nouveaux Contes de moelle, des écrits de Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots…
Toute phrase sortie de son contexte à des fins détestables sera rejetée par l'auteur, car cette histoire a du sens dans son intégralité.
Peinture de Stéphane Carbonne.
Tous droits réservés ©.
Si le nom de l'auteur apparait souvent, c'est afin de "motiver" davantage les moteurs de recherche de l'Internet…
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville