Yves Philippe de Francqueville, le Miroir, réflexion philosophique.
Le Miroir
L’être se trouve inversé par le miroir où le reflet donné de son image surgit différent de la réalité externe.
Il y a de même inversion pour l’autre reflet de son moi interne dans une illusion réconfortante et fantasmagorique : celle de penser exister…
À la conception, déjà nous sommes « de et par la mère » dans son rayonnement.
À la naissance, nous découvrons l’univers encore « de et par elle » et son entourage propre fonde petit à petit notre peudo monde rassurant, sans toujours nous permettre de savoir qui nous sommes…
Alors cette projection peut nous entraîner dans un jeu où l’on se sentira probablement tôt ou tard dupé pour avoir limité notre champ d’investigation au cercle restreint semblant si sécuritaire.
Oui, tant que le sein abonde de lait… la vérité est simple.
Et la « chute » s’annonce ?
Chassés du paradis, quel avenir ?
Devons-nous raisonnablement accueillir nos névroses et nous contenter d’une survie ?
L’homme doit-il aller au-delà du songe pour être ?
Le « cogito ergo sum » de Descartes a limité l’homme en une illusion corporelle qui rejette le fait d’être né, avec tous les traumatismes qui le bâtissent en être de souffrance.
Réduire l’homme à un simple intellect le place aussi en regard de la croyance des anges : en pur esprit.
Nous ne devrions pas nous limiter à la pensée, mais tenter d’entrer dans la réalité du corps.
L’homme devient lorsqu’il crée : lorsqu’il se pose. C’est le jaillissement de l’être, l’occasion de se dévoiler.
Il y trouve un moyen de restauration, et par l’art, l’homme peut se réaliser.
En se posant, l’homme communique son moi d’une manière plus universelle que le langage.
L’être exprime dans ses actes la réalité de son moi.
Il révèle sa naissance, il la corrige même parfois.
Hélas, l’esprit limite l’espace corporel de l’être dans son jaillissement s’il adhère à des « lois-chaînes », outils d’une Cité castratrice.
Avec la liberté d’une règle de vie fondée sur des valeurs sans liens avec une quelconque morale, une structure horizontale peut s’élaborer.
Une vie existe alors, non pas marginale, mais usant comme support le monde où l’être se trouve, tout en n’en faisant pas partie.
L’homme se situe en créateur, en ces rares fruits d’arbres multiples aux branches nombreuses et plus ou moins stériles.
L’être créateur devient obstacle au concept de l’immortalité par la procréation, par la descendance illusoire.
Un monde sépare ceux qui croient transmettre de ceux qui créent.
Il y a de même inversion pour l’autre reflet de son moi interne dans une illusion réconfortante et fantasmagorique : celle de penser exister…
À la conception, déjà nous sommes « de et par la mère » dans son rayonnement.
À la naissance, nous découvrons l’univers encore « de et par elle » et son entourage propre fonde petit à petit notre peudo monde rassurant, sans toujours nous permettre de savoir qui nous sommes…
Alors cette projection peut nous entraîner dans un jeu où l’on se sentira probablement tôt ou tard dupé pour avoir limité notre champ d’investigation au cercle restreint semblant si sécuritaire.
Oui, tant que le sein abonde de lait… la vérité est simple.
Et la « chute » s’annonce ?
Chassés du paradis, quel avenir ?
Devons-nous raisonnablement accueillir nos névroses et nous contenter d’une survie ?
L’homme doit-il aller au-delà du songe pour être ?
Le « cogito ergo sum » de Descartes a limité l’homme en une illusion corporelle qui rejette le fait d’être né, avec tous les traumatismes qui le bâtissent en être de souffrance.
Réduire l’homme à un simple intellect le place aussi en regard de la croyance des anges : en pur esprit.
Nous ne devrions pas nous limiter à la pensée, mais tenter d’entrer dans la réalité du corps.
L’homme devient lorsqu’il crée : lorsqu’il se pose. C’est le jaillissement de l’être, l’occasion de se dévoiler.
Il y trouve un moyen de restauration, et par l’art, l’homme peut se réaliser.
En se posant, l’homme communique son moi d’une manière plus universelle que le langage.
L’être exprime dans ses actes la réalité de son moi.
Il révèle sa naissance, il la corrige même parfois.
Hélas, l’esprit limite l’espace corporel de l’être dans son jaillissement s’il adhère à des « lois-chaînes », outils d’une Cité castratrice.
Avec la liberté d’une règle de vie fondée sur des valeurs sans liens avec une quelconque morale, une structure horizontale peut s’élaborer.
Une vie existe alors, non pas marginale, mais usant comme support le monde où l’être se trouve, tout en n’en faisant pas partie.
L’homme se situe en créateur, en ces rares fruits d’arbres multiples aux branches nombreuses et plus ou moins stériles.
L’être créateur devient obstacle au concept de l’immortalité par la procréation, par la descendance illusoire.
Un monde sépare ceux qui croient transmettre de ceux qui créent.
Yves Philippe de Francqueville, le Miroir, réflexion philosophique.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville