Saint-Aël présente :
La véritable histoire d’Hansel et Gretel, (Hansel et Grethel) d'après des documents authentiques, que les frères Jacob et Wilhelm GRIMM n’ont probablement pas eu en accès libre en raison de la censure.
Cette histoire est issue des nouveaux contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots…
La véritable histoire d’Hansel et Gretel, (Hansel et Grethel) d'après des documents authentiques, que les frères Jacob et Wilhelm GRIMM n’ont probablement pas eu en accès libre en raison de la censure.
Cette histoire est issue des nouveaux contes de moelle, par Yves Philippe de francqueville, philanalyste en herbe et pirate des mots…
La véritable histoire d’Hansel et Gretel
(d’après des documents authentiques)
racontée par Yves Philippe de Francqueville
Vous pourrez lire avant le conte,
la préface…
expliquant la différence avec le texte bien connu
des frères Jacob et Wilhelm GRIMM,
bientôt en un clic !
à Karl GBN,
le plus français de mes amis Allemands.
le plus français de mes amis Allemands.
Il était une fois, à l'orée d'une grande forêt, une chaumière isolée de la ville.
Y vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et leurs deux enfants.
Le garçon s'appelait Hansel et la fille Gretel. Ils étaient jumeaux.
La famille ne fréquentait guère de monde : ils vivaient en autarcie. Malgré les années qui les voyaient grandir, Hansel et Gretel allaient rarement à l’école.
Les enfants devaient se montrer bien actifs, afin d’aider le pauvre bûcheron et sa femme pour les travaux dans la forêt.
Ils ne mangeaient pas toujours à leur faim ; leur vie était plutôt modeste et routinière.
Il y avait une salle commune et une seule chambre dans la maisonnette, qui était mal entretenue, sans même un jardin cultivé tout autour.
Chaque nuit, après avoir vérifié que les enfants s’étaient bien endormis, le bûcheron, fort respectueux envers sa femme, l’honorait de tout son corps, d’assauts répétés.
La femme — fidèle et soumise — accueillait les ardeurs de son époux, tout en se réjouissant bien entendu en silence, pour éviter de réveiller ses petits. Sa plus grande préoccupation était aussi de veiller à ce qu’il n’y ait pas de naissance nouvelle… d’autres bouches à nourrir. Elle agissait en secret, alors que le bûcheron espérait devenir père de toute une vaste tribu.
Ce printemps-là — comme la neige avait bien fondu, dégageant enfin les chemins — le bûcheron reçut la visite d’un professeur de la ville. Il proposa à Hansel et Gretel de venir plus régulièrement au collège :
— Vos deux enfants sont grandement en âge d’apprendre à bien lire, écrire et mieux compter…
— Oh, mais ce ne sont que des petits, répliqua la femme, et ils en savent assez pour vivre à la campagne !
Le maître insista :
— Votre Hansel est très intelligent. C’est dommage de ne pas lui offrir plus d’instruction.
Tous deux font bien déjà douze-treize ans ! Même si le garçon est plutôt malingre, la petite va devenir demoiselle !
Le père acquiesça :
— C’est bien vrai, Monsieur le professeur !
Ma Gretel est toute belle avec ses formes qui arrivent, alors que son frère Hansel est toujours un pisseux !
Mais pour les envoyer à la grande école, faut que j’en réfléchisse avec la femme.
J’en ai besoin pour m’aider, de ces garnements. Je ne suis qu’un pauvre bûcheron qui n’a que deux gamins ; et la vieillesse se fait trop sentir dans mon dos.
La discussion tourna court, car le jour baissait : l’hôte devait rentrer à la ville. Il craignait de traverser la forêt dans la nuit.
Il avait reçu cependant la promesse d’une plus grande présence à l’école pour Hansel et Gretel, au moins en matinée…
Le soir même, la femme remarqua le regard du bûcheron devenu fort différent sur Gretel. Elle comprit qu’un changement s’était produit, depuis la rencontre avec le professeur.
Le souper fut rapide ; elle envoya vite les enfants se coucher, prétextant un lever tôt pour l’école.
Seule avec le bûcheron, elle lui dit :
— Homme, je m’inquiète pour notre petite… Ton regard me dit que tu la veux.
— Oui. C’est bientôt une femme ; et je suis son père.
Tu n’as jamais plus été grosse depuis les jumeaux, alors que je te monte chaque nuit.
J’ai besoin de mains fortes dans l’avenir, pour m’aider aux bois. Elle fera l’affaire très bientôt, je te l’assure, pour me donner une autre progéniture.
Dès ses premières lunes, je la prends dans ma couche.
— Oh ! Fou que tu es !
Je préfère l’abandonner au pensionnat, que de la savoir engrossée par toi.
— Tais-toi, femme !
Voudrais-tu me faire perdre cette force de travail dont j’ai tant besoin ?
Pourquoi les envoyer à la ville sous l’influence des maîtres ? Ils n’en ont pas la nécessité.
La dispute était assez forte pour que les enfants en entendissent suffisamment. Même s’ils ne comprenaient pas tout, ils saisirent que la situation devenait dangereuse pour Gretel.
Hansel lui en fit la remarque :
— Il est vrai que tu te changes en belle. Sous ta tunique, je vois tes seins grossir !
— Pour sûr, Hansel, je deviens femme… alors que toi, tu n’es pas encore bâti pour faire braire une jouvencelle !
— Bah, ma sœurette, que les dieux me gardent de rester longtemps jeune et tendre puceau. Oui, quand j’entends les désirs de notre père, je n’aspire pas à devenir homme trop vite.
Il te veut déjà, cet ogre… après ce qu’il fait endurer à notre mère !
— Que décider ?
Comment me protéger ?
J’en tremble pour cette nuit !
— Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t’en fais pas, sèche ces larmes et endors-toi. Je trouverai vite un moyen pour te protéger de ses ardeurs.
Notre mère est encore assez forte aussi pour veiller sur nous… et ce soir, il n’a pas eu trop à boire : le père a dû partager sa ration avec notre visiteur.
Quand les parents furent couchés — après que le bûcheron se fut épanché vaillamment dans sa femme, regrettant sa Gretel — les ronflements ne tardèrent pas à signaler au garçon que tout danger était écarté pour cette nuit.
Il put s’endormir rassuré, auprès de sa sœur.
Le lendemain, un peu avant l’aube, la mère réveilla ses petits. Elle leur donna un sac avec quelques habits, ainsi qu’un gros morceau de pain à chacun.
Elle leur dit :
— Voici pour la route. Allez jusqu’à la ville, sans vous perdre. J’ai balisé le chemin de petits cailloux blancs. Demandez aux maîtres du pensionnat de vous garder.
Ne revenez pas.
Veille sur ta sœur, Hansel. Même si tu es malingre, je te sais bien futé.
C’est maintenant dangereux pour toi, ma belle, de rester auprès du bûcheron.
— Oh, mère, qu’allez-vous devenir ? dit Gretel en sanglotant.
— Tant pis, je trimerai pour vous deux, mais j’aurais eu en horreur de voir mon homme abuser ma petite.
— Nous serons courageux !
Tout ira bien !
Je pense à vous, mère.
Allez, sœurette, en route !
Le trajet bien visible à travers la forêt — grâce aux petits cailloux blancs — permit aux enfants d’arriver sans encombre à la ville. Ils se dirigèrent vers l’établissement d’éducation. Ils y furent accueillis avec bienveillance.
Sans poser trop de questions, le supérieur des lieux accepta la demande pour la pension, estimant qu’il était sain d’éviter la dureté d’un long trajet journalier pour ces deux jeunes.
Visitant la grande bâtisse, Gretel fut bien rassurée en voyant les couchages, malgré le fait d’être, pour la première fois, séparée la nuit de son frère. Le dortoir des filles était situé dans une aile de l’école, différente de celle des garçons.
Pour Hansel, la situation devenait plus compliquée, voire critique : en raison de ses connaissances et de sa maturité intellectuelle, il intégrait la section des grands !
Il était le seul impubère au milieu de meutes d’adolescents boutonneux, divisées en bandes rivales. C’étaient pour la plupart des garçons guère attentifs et plutôt moqueurs, même violents. Heureusement, le surveillant l’accueillit avec attention ; il lui montra sa couche dans un des grands dortoirs aux quarante lits, lui promettant de veiller sur lui.
Le premier soir, déjà lors du passage aux lavabos, en salle de change, quelques rires fusèrent quand un des chefs de clan, un gros rustre qui devait avoir seize ou dix-sept ans — se vantant d’être bâti comme un étalon — fanfaronna sur ce que le nouveau devait avoir dans la culotte. Ce fut un instant de panique, vite contrôlé. Pourtant, lorsqu’il entraperçut l’espace des bains communs, en usage le dimanche, Hansel comprit qu’il ne pourrait rester dans cet univers sans risquer d’être blessé dans son intégrité : dès la fin de semaine, il devrait s’afficher dans sa nudité d’enfant, face à de stupides gaillards ne voulant qu’abuser de plus jeunes… eux-mêmes ayant certainement été abîmés par leurs aînés.
Dans trois jours et trois nuits ?
Il trouverait une parade d’ici-là.
Or, la première nuit, dormant d’un seul œil et l’oreille alerte, il entendit certains fomenter contre lui « une mise à l’air », dès que le surveillant serait retenu ailleurs.
Fallait-il revenir à la maison ?
Trop dangereux pour Gretel.
Rester au pensionnat ?
Impossible. C’était un anéantissement assuré pour lui. Ce n’était pas son état physiologique d’enfant qui le perturbait, mais bien le regard de ces adolescents frustrés et vengeurs, engendrant leur désir de viol, que l’esprit de groupe attise souvent. Hansel se savait réellement en danger.
Hansel se souvint d’une tante de leur père, veuve depuis longtemps, qui vivait d’un autre côté de la forêt. Elle était rustique aussi, mais sans époux. Elle serait certainement plus attentionnée pour sa sœur et lui.
Elle commerçait avec la ville, appréciée pour ses réalisations de fameuse pâtissière.
Ils sauraient l’aider tous deux, sans rien craindre de cette vieille.
Gretel — jeune femme — serait à l’abri du désir des hommes et, lui, aurait bien le temps d’entrer dans l’adolescence et de devenir homme.
Il éviterait ainsi la pension, tout en gardant la possibilité de s’instruire en usant des livres reçus, qu’il avait prévu de ne pas rendre, avec l’accord du surveillant.
Gretel, prévenue et compréhensive face à la menace pesant sur son frère, le rejoignit la nuit suivante. Il avait tout préparé pour le voyage.
Juste avant que l’aube ne pointe, sac au dos, chaussures aux pieds, les enfants quittèrent la pension.
Le temps leur parut très long avant qu’ils n’arrivent chez la tante Hildeberthe.
Comme ils s’étaient un peu perdus dans la forêt — ne retrouvant pas de petits cailloux blancs dans la tradition de leur mère, qui savait les guider — ils découvrirent la chaumière vers la fin du jour.
Il y avait bien longtemps qu’ils ne l’avaient visitée.
Un grand jardin l’entourait, avec de beaux légumes et des poules, des lapins, des chevreaux… une petite ferme en quelque sorte.
Tante Hildeberthe était toujours aussi laide, encore un peu plus myope, à en être à demi aveugle. Cependant, elle avait gardé ses talents de bonne cuisinière.
Habile commerçante, elle était aussi habitée d’une passion à nourrir celles et ceux qui venaient la voir. Elle les priait de bien vouloir profiter de son logis pour la nuit, de sa couche, même… mais personne ne la supportait vraiment au-delà d’un repas.
L’arrivée d’Hansel et Gretel l’enchanta.
— Mes beaux petits que voilà ! leur triturant bras et jambes pour les accueillir — n’y voyant goutte — vous êtes bien chétifs !
Venez donc dévorer mon pain d’épices : la maison en est pleine !
Asseyez-vous à la grande table !
— Avec plaisir, ma tante, dit Hansel, affamé par le voyage et enchanté de découvrir toutes les friandises et les sucreries réalisées par la vieille.
Lui mettant la main dans l’entrecuisse, surprise, la vieille répliqua :
— Oh, mais tu es garçonnet ! Je te croyais fillette, au son de ta voix.
— C’est mon frère Hansel.
Je suis Gretel !
Nous sommes là pour nous protéger du monde. Moi, parce que je deviens femme, et lui parce qu’il est encore enfant.
— Oui, Hansel et Gretel !
Je me souviens de vous.
Les rejetons de mon petit cousin bûcheron. Alors, vous êtes les bienvenus chez la tante Hildeberthe !
Vous m’aiderez au jardin comme à la cuisine et, en contrepartie, je vous donnerai bonne pitance.
Elle fera grandir ce jeune pisseux pour qu’il devienne homme !
Elle te donnera grâce et beauté, à toi, ma jolie.
La chaumière était plus vaste que celle du pauvre bûcheron.
Gretel avait une belle chambre à côté de la salle commune ; Hansel, une plus petite, qui était derrière celle de la vieille. Il traversait son espace pour s’y rendre, devant frapper aux portes et attendre l’accord pour passer. Ce n’était pas toujours agréable pour l’enfant, car il se trouvait parfois dans des situations presque gênantes, où la vieille exhibait son corps débile, souvent seule, ou avec un client.
Hansel comprit très vite qu’elle tentait vainement de le séduire, pour l’emmener dans sa couche.
Son enthousiasme à le nourrir cachait son besoin de le voir homme, afin d’en user.
Quelques semaines s’écoulèrent, dans une paix relative. Services, études — avec la visite assez régulière du surveillant, qui était aussi étudiant — et repas…
Les discussions étaient brèves, mais sincères.
Les enfants accueillaient leur nouvelle vie avec plaisir.
Cependant, Hansel se méfiait du calme de la vieille, qui dissimulait mal son désir pour lui.
Alors qu’il passait de bon matin à travers la chambre, pour aller aux lieux d’aisance, elle l’interpella en douceur :
— Viens donc mon petit, que je vois si mes bienfaits font de toi un solide mâle en devenir, afin que tu puisses affronter le monde en vaillance.
Et alors qu’il se rapprochait, tâtant ses cuisses, elle prit soudainement à pleine main sa verge d’enfant raidie par la bonne nuit de sommeil, puis la relâcha, désolée de cette vigueur sans éclat.
Hansel voulut s’écarter, mais elle lui tint fermement le bras :
— Chaque mois, mon petit, tu me tendras ce bijou, que je sens si frêle encore, afin que je suive ta croissance. Et quand tu seras homme, tu me diras merci.
Tu pourras, sans crainte, découvrir le monde.
Aussi prendre chair avec la femme.
Il y avait certainement une part de vrai dans ses propos ; cependant, Hansel sentait bien que l’envie de l’horrible vieille était surtout d’être montée, dès que possible.
Il ne souhaitait rien encore de cela ; et certainement pas avec une pareille sorcière !
Les mois se suivaient au calendrier. Le bon appétit de l’enfant et la cuisine fameuse de la tante Hildeberthe, associés au réel désir de devenir un homme, permettaient la métamorphose : la puberté commençait à faire son œuvre et le corps du garçon se transformait enfin.
Il prenait belles formes : le danger s’annonçait donc. Aussi, se levait-il plus tôt chaque matin. Et quand, parfois, elle voulait inspecter sa vigueur, profitant de la mauvaise vue de la vieille, dans la pénombre, Hansel lui tendait son petit doigt, afin de la tromper.
Et chaque fois, déçue, elle espérait pour le temps prochain.
Quelques années s’écoulèrent ; le chaland qui passait pouvait voir dorénavant deux beaux adolescents s’activant dans la chaumière ou au jardin.
La vieille soupirait, lorsqu’elle touchait le petit doigt qui simulait la verge… mais sa vue baissant davantage, elle ne remarquait pas le bel éphèbe qu’Hansel était devenu.
Ce dernier, avec habileté, se jouait d’elle en prenant toujours une voix d’enfant, alors qu’il avait mué depuis peu.
Parfois, elle s’énervait en regrettant son attention pour les enfants ; pourtant, le plus souvent, elle était bien contente de les avoir à son service.
Hélas, un soir, alors qu’Hansel s’était couché plus tôt, fatigué d’une grosse journée, ne pouvant plus réfréner ses envies, la vieille entra dans la chambre et voyant le jeune endormi, elle voulut se donner à lui.
À tâtons, elle s’approcha.
Elle découvrit la tromperie, en trouvant sous sa main une vigueur qu’elle n’avait jusqu’alors jamais oser imaginer :
— Oh ! Par tous les diables !
Est-ce un miracle ou m’as-tu donc bien dupée ?
Je te sens fort couillu et paré pour me donner à jouir, alors que tu te refusais à moi…
Quelle ingratitude !
Hansel, bien que surpris dans son sommeil, fut prompt à réagir. Devenu robuste comme un homme, il maîtrisa la vieille ; qui éclata en sanglots…
Il appela sa sœur, encore à s’affairer dans la salle commune.
Gretel arriva dans la chambre et vit sa tante et son frère, nus, se tenant sur le lit…
Elle se souvenait des inquiétudes d’Hansel, mais la scène lui fit croire à une autre situation :
— Quoi ?
Hansel ?
Serais-tu fou à vouloir honorer de ta vigueur notre tante ?
— Eh bien non, ma sœurette !
C’est elle qui est venue dans ma couche : elle m’a surpris quand je dormais.
— Pardon, pardon mon grand… pardon… je ne sais pas ce qui m’a pris… dit la vieille en sanglotant davantage.
— Oui, ma tante… je craignais que ce jour n’arrive et je voulais vous en protéger.
Gretel, il ne faut pas lui en vouloir.
Je crois qu’elle est bien en manque de fricoter avec un homme.
L’âge ne tue pas le désir.
Il n’y a pas d’âge pour fricoter !
La vieille était là, prostrée dans un coin de la chambre, pleurant à chaudes larmes.
Hansel et Gretel la relevèrent, la couvrirent d’une robe de chambre, pour l’accompagner à son lit.
Alors, confuse et très malheureuse, elle leur dit :
— Oui, il vous faudra partir dès demain, à l’aube, avant que je ne me réveille.
Vous êtes prêts.
Vous êtes gaillards et avec votre instruction, rien ne vous causera soucis.
Merci pour toute l’aide apportée.
Je peux maintenant penser à moi, sans plus travailler davantage. Comme j’ai pu mettre bien d’aisances pour l’à venir, je souhaite partager avec vous une part de mon trésor.
Vous serez donc riches afin d’affronter le monde.
Alors, la vieille leur indiqua où se trouvait sa fortune ; et procéda au partage avec générosité.
Les adolescents la remercièrent grandement, dans les larmes et la joie, puis allèrent dormir en paix, chacun retrouvant sa chambre, dans la chaumière où le calme était revenu.
Le lendemain, un peu avant l’aurore, ils repartirent à l’aventure, bien armés pour une vie d’adultes.
Ils avaient beaucoup reçu de ces années chez la tante Hildeberthe, mais que dire des temps précédents ?
Les souvenirs revenaient, sans qu’il n’y ait de colère.
Ils décidèrent alors de retourner à la maison du pauvre bûcheron et de sa femme, leurs parents, quittés près de cinq ans plus tôt.
Sur le chemin, des petits cailloux blancs…
Enfin la maison…
La chaumière était plus belle, plus vaste, avec un vrai jardin riche en légumes, tout autour…
Un gamin courait cul nu, après un chat… et l’accueil fut bienveillant : la femme souriait.
Ils avaient apporté de quoi partager un bon repas.
Quand le bûcheron arriva de la forêt, accompagné de deux solides apprentis, la fête fut belle et les retrouvailles heureuses.
Hansel et Gretel annoncèrent leur souhait de poursuivre des études à la ville. Ils en avaient les moyens financiers, grâce au trésor gagné chez tante Hildeberthe.
Ils se sentaient surtout prêts à affronter le monde, en étant prévenus de ses dangers.
En eux bouillonnaient force et courage, volonté et ambition.
Le bûcheron et sa femme se réjouirent de ces bonnes nouvelles.
Dès le lendemain, les jumeaux partirent, promettant de revenir de temps en temps, selon les possibilités données par la vie nouvelle qu’ils avaient désirée.
Et à ce qu’il se dit, dans tout le pays et bien au-delà encore, Hansel devint un fort bon médecin à l’écoute des enfants et des adolescents ; tandis que Gretel se spécialisa dans le commerce du cacao avec les Amériques, pour ouvrir des pâtisseries dans beaucoup de villes, où son enseigne brille encore…
Certains affirment même qu’à ce jour, ce qu’ils firent de leur vie — ces jumeaux à la belle âme — peut encore être cité en exemple à tous les enfants du monde qui souhaitent devenir des femmes et des hommes libres et fiers.
Afin espérer vivre heureux, apprenons à grandir sans s’abîmer soi-même, sans abîmer l’autre…
Veillons surtout à nous protéger des faiblesses d’autrui.
Fin
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C'était La véritable histoire d’Hansel et Gretel (Hansel et Grethel), ces jumeaux à la belle âme,
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Si le nom de l'auteur Yves Philippe de Francqueville apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
Auteur : Yves Philippe de Francqueville